La reconstruction de Saint-Luc
La reconstruction de Saint-Luc est un vaste programme qui s’étale jusqu’au début des années 2030. Véritable challenge, il consiste à configurer Saint-Luc pour les prochaines décennies, sur le même site, tout en maintenant l’activité pendant les travaux. Il s’agit plus précisément d’un programme de reconstruction et de rénovation : nous rénovons ce qui peut l’être, nous reconstruisons ce qui doit l’être.
Concrètement, le programme repose sur :
- la construction d’une nouvelle tour d’hospitalisation et de soins ambulatoires;
- la rénovation du socle médico-technique actuel, dont le quartier opératoire, essentiellement localisé aux niveaux -1 à -4;
- la rénovation et la reconversion de la tour d’hospitalisation actuelle;
- la construction d’un Institut de Psychiatrie, en collaboration avec Valisana;
- la construction d’un Institut Roi Albert II qui réunira l’ensemble des activités onco-hématologiques.
Le volet « HospitaCité » du programme intègre les trois premiers volets décrits ci-dessus.
Les chantiers des bâtiments de l’Institut de psychiatrie et de l’Institut Roi Albert II sont bien avancés. Ces bâtiments ouvriront leurs portes respectivement début 2024 et début 2025.
1. Intégré dans une vision en réseau
Le projet de rénovation et de reconstruction des Cliniques universitaires Saint-Luc est basé sur une organisation en réseau : de manière horizontale avec les hôpitaux partenaires, mais aussi de manière verticale en collaborant efficacement avec les médecins généralistes, les maisons de soins, les hospitalisations à domicile et les polycliniques.
Offrant au sein de son réseau la prise en charge de toutes les pathologies, il se concentre principalement sur ses activités de centre universitaire. Il se reconnecte à son campus et à la communauté.
2. Organisation tournée vers les patients
Nous regroupons les activités qui interagissent régulièrement et qui prennent en charge des patients similaires. Nous adoptons une logique de filières et nous favorisons la proximité géographique des services qui les composent.
Nous voulons séparer les flux ambulatoires et hospitalisés, dans la mesure du possible.
3. Un programme ambitieux mais raisonnable
Nous rénovons ce qui peut l’être et nous reconstruisons ce qui ne peut être modernisé.
Le programme se démarque également par sa flexibilité : il est susceptible de s’adapter afin de mieux conformer l’hôpital aux évolutions de la médecine.
4. Regroupement des activités médico-techniques
Tous les services doivent pouvoir compter sur un socle médico-technique performant regroupant l’infrastructure lourde et partagée pour en maîtriser les coûts, et limitant les distances pour les flux critiques (bloc opératoire, soins intensifs, urgences, banque de sang).
Nous souhaitons séparer les activités dites « froides » (les consultations par exemple) des zones dites « chaudes » (les activités interventionnelles).
5. Durable et responsable
Notre programme intègre les principes de respect de l’environnement et de minimisation de l’empreinte écologique. Il favorise également une mobilité douce et durable.
Il propose également un environnement et une organisations optimales pour le patient et sa famille. font partie intégrante du programme (matériaux naturels, chambres ensoleillées et lumineuses, espaces publics paisibles, insonorisation, jardins paysagers).
Les flux logistiques inhérents à l’activité hospitalière sont séparés des flux humains afin de minimiser la pollution sonore, visuelle et atmosphérique.
Cliquez ici pour disposer d’un aperçu du campus lorsque le programme sera achevé