Présentation de la Biobanque
Dans le cadre du prélèvement après diagnostique, c’est le principe de l’opting out qui a été choisi. Le patient, ou son représentant légal, donne son accord pour que les prélèvements biologiques ou tissulaires résiduels, c’est-à-dire subsistant sans nécessité clinique après qu’un diagnostic ait été posé ou un traitement effectué, soient conservés et utilisés à des fins d’investigation scientifique, y compris pour des analyses génétiques. Ces investigations se feront dans le respect des législations en vigueur concernant la protection de la vie privée, la protection des données, les droits des patients ainsi que les législations relatives aux expérimentations sur la personne humaine et relatives à l’obtention et à l’utilisation du matériel corporel humain (MCH) destiné à des applications médicales humaines ou des fins de recherche scientifique. Le matériel ne sera utilisé que pour des projets de recherche visant à améliorer les connaissances médicales et biologiques. Ces projets auront obtenu préalablement l’accord d’un Comité d’Ethique. Le patient, ou son représentant légal, donne aussi son accord pour que, sous les mêmes conditions, ses données médicales soient analysées de façon rétrospective et confidentielle. L’utilisation de MCH à des fins scientifiques ne confère aucun droit au patient sur d’hypothétiques bénéfices commerciaux, tels qu’un brevet, qui pourraient être obtenus à l’issue de cette recherche. Une autopsie peut être pratiquée si le médecin l’estime nécessaire ou utile pour des raisons diagnostiques, scientifiques ou didactiques, à moins qu’une opposition n’ait été formulée par écrit par le patient, ou par son représentant légal ou à défaut par ses proches. L’opposition à la conservation et l’utilisation de MCH résiduel ou à une autopsie doit être exprimée explicitement au gestionnaire de la biobanque des Cliniques universitaires Saint-Luc (02 764 68 59 - biobanque@saintluc.uclouvain.be) et sera notée dans le dossier médical. Le patient peut s’opposer à tout moment et revenir sur un accord préalable sans devoir se justifier ni subir le moindre désagrément dans sa prise en charge thérapeutique. Inversement, il peut aussi revenir sur son refus à tout moment. (Art8)